Aujourd’hui, cette newsletter fête son premier anniversaire et je tenais à vous remercier d’y être abonné sur sa promesse principale : tenter de faire sens des chiffres de la SVOD en comparant ce qui est comparable, en prenant en compte les spécificités de chaque titre, leur durée, date de sortie, genre, origine géographique etc, le tout gratuitement et sans pub (et ça le restera, je ne cherche absolument pas à en faire un métier ou bien à travailler dans ce secteur, étant parfaitement comblé à enseigner l’anglais à des ados quelque part en Normandie).
Vous êtes bientôt 800 à être inscrits donc merci beaucoup à vous toutes et tous ! Pour l’occasion aujourd’hui, voici mon petit best-of des articles de cette année écoulée que vous auriez peut-être manqué si vous êtes abonné depuis peu de temps.
Le bilan des films, séries et autres programmes français Netflix Originals de 2022.
Du fait de son thème, cette newsletter est beaucoup suivie par des personnes travaillant dans le domaine de l’audiovisuel en France qui aimeraient en savoir plus sur les performances des programmes en streaming et notamment celles des programmes français sur Netflix. De ce que je sais, Netflix fournit des chiffres (heures de visionnages, nombres de comptes ayant commencé etc) aux équipes de production, à intervalles réguliers après la sortie (14 jours, 28 jours) mais ce qu’il doit manquer dans tout ça, ce sont des comparaisons avec d’autres titres. Dire qu’une série a fait 10 ou 15 millions d’heures vues en 3 jours, c’est bien mais comment les interpréter ? Cela tombe bien, c’est la mission de cette newsletter et l’un des buts du bilan 2022 des séries et films français de Netflix.
“Drôle” annulée, le destin pas drôle des séries françaises des streamers américains.
Dans la foulée de l’annulation de “Drôle”, je me suis intéressé au sort des séries françaises des streamers américains. Les données sont désormais un peu dépassées mais elles montrent, via l’exemple de “Drôle” notamment, que si une série ne marche pas sur Netflix, ce n’est jamais vraiment une question de promotion ou non de la série. Des dizaines de titres chaque semaine parviennent à intégrer les différents Top 10 sans jamais avoir eu la moindre promo en France et dans le reste du monde notamment. Cela peut améliorer à la marge éventuellement le fait que le grand public prenne connaissance de l’existence d’une série sur un territoire donné mais ça ne sera jamais aussi important que la mise en avant sur le service, l’apparition dans la partie “Prochainement” sur l’application etc. dans ses chiffres de visionnages. La promo externe d’un programme sur Netflix sert avant tout à une chose : attirer ou faire revenir de nouveaux abonnés.
La question des droits d’auteur payés par Netflix à la SACD en France.
Twitter est un outil formidable pour plein de raisons mais surtout parce qu’il peut y avoir des leaks d’infos confidentielles qui peuvent être utiles à cette newsletter. Les leaks sur les chiffres Nielsen fournissent des infos qui permettent de combler les trous du Top 10 et parfois, d’autres indiscrétions permettent d’en savoir plus sur des aspects plus confidentiels, comme les droits d’auteur payés par Netflix à la SACD et aux auteurs en France. Cet article revient sur cet aspect assez méconnu des obligations des streamers en France avec quelques chiffres.
Les différences de visionnages sur Netflix entre le public américain et celui du reste du monde.
Dans cette newsletter, je propose deux types d’analyses des chiffres par semaine, une sur la base des chiffres fournis par Netflix pour le monde entier et l’autre sur la base des chiffres fournis par Nielsen aux US. Même s’ils ont une méthodologie différente et des aires géographiques différentes, le fait que ces deux sets de données portent sur la même période (la semaine du lundi au dimanche) permet de les comparer entre eux et c’est ce que j’ai tenté de faire dans cet article et que je referai bientôt dans une nouvelle mise à jour.
La géographie française du cinéma.
Voici un article un peu à part du streaming mais qui me tient à coeur parce qu’il tente de mettre en lumières les disparités de la géographie française du cinéma. Où que nous habitions en France, nous ne sommes pas égaux dans l’accès aux salles et dans l’accès aux films en dehors de Paris. Cela peut paraitre aller de soi mais j’essaye ici de poser des chiffres concrets sur cette différence pas si anecdotique entre les régions.
Tout le sépare, sauf leur courbe…
Un dernier pour la route, à savoir un article qui revenait sur un aspect assez marrant de la visualisation que j’utilise pour montrer l’évolution des EVCs dans mes analyses, à savoir des courbes très similaires de programmes qui n’ont rien à voir dans le fond.
Je sortirai bientôt un deuxième article de la sorte parce qu’il y a eu de nouveaux titres qui ont eu des courbes similaires depuis huit mois.
Voilà pour ce petit tour d’horizon d’articles un peu en marge de ce que je fais chaque semaine et j’espère en proposer d’autres dans les mois qui viennent. Merci encore à vous tous qui êtes abonné à cette newsletter et on se retrouve demain pour l’étude des données de Nielsen.